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Parmi les engagements que propose le pacte aux citoyens :
- modifier leur regard sur les personnes en difficulté, et les considérer dans leur dignité plutôt que comme objets de piété
- avoir des comportements qui ne développent pas l’exclusion (ne pas favoriser le travail au noir, ne pas geler les logements vides, accepter les contributions financières correspondant à leurs ressources).
Aux associations :
- ne pas se substituer à la nécessaire solidarité de l’ensemble de la nation ;
- associer les personnes exclues à la conception des projets.
Aux médias :
- veiller à donner des exclus une image qui respecte la dignité, l’intimité et l’histoire de ces personnes ;
- mettre en lumière les facteurs de l’exclusion.
Aux chefs d’entreprises, salariés et leurs représentants, ils sont invités à s’engager :
- pour favoriser l’intégration dans le marché du travail ;
- pour prévenir les licenciements ;
- pour réduire les risques d’exclusion des personnes les plus vulnérables ;
- pour privilégier la création d’emplois.
Aux organismes sociaux :
- favoriser la pleine application du droit avant d’avoir recours à l’aide sociale subsidiaire et ne pas se décharger du règlement des situations difficiles sur les associations ;
- favoriser la créations de comité d’usagers visant à renforcer la capacité des personnes à faire valoir leurs droits, et à combler les déficits d’expression démocratique (les décisions se prennent trop souvent en l’absence des principaux intéressés).
Aux Collectivités territoriales :
- aller vers les populations exclues, connaître leurs réalités de vie et tenir compte de leur point de vue avant toute décision les concernant ;
- résister au clientélisme et aux pressions discriminantes afin de favoriser la mixité sociale et culturelle notamment en matière de logement ;
- réévaluer périodiquement, dans le cadre d’un débat public, les systèmes et les procédures d’accès aux mesures sociales de leur ressort.
A l’Etat :
« L’Etat et les pouvoirs publics ont le devoir de définir la politique sociale à mettre en œuvre. Celle-ci ne peut être un domaine particulier de l’action de l’Etat, mais doit être intégrée dans toute politique nationale, dans ses dimensions économiques, financières, sociales, culturelles éducatives, d’aménagement du territoire,…
La lutte contre l’exclusion ne peut se traduire par une addition de mesures sociales ponctuelles. Un plan de lutte contre l’exclusion et pour l’insertion des personnes en grande difficulté sociale doit par ailleurs impliquer toute la nation. »
Dans ces conditions, l’Etat s’engage à promouvoir la place de l’Homme, garantir le respect des droits fondamentaux, élaborer les politiques et suivre leur application.

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